-
-Mais qu'est-ce que tu veux à me poser toutes ces questions là ?!
-Rien ... T'es toujours toute seule en fait.
-Oui, et ? Ça te poses un problème ?
-Non ! Je me demande juste pourquoi t'as pas d'amis ... Les gens te rejettent ?
-Non. C'est moi qui les rejette ! m’esclaffai-je.
-T'es une solitaire alors.
-Oui. Laisse moi manger maintenant.
Il ne dit rien et recommença à manger ses pâtes tandis que je mangeais ma salade.
Je sentais ses yeux me fixer alors je relevai la tête.
-Quoi ? demandai-je méchamment.
-J'ai pas le droit de te regarder ?
-Non.
-Et bien ça m'est égal.
Je soupirais et continuais de manger.
Dès que mon repas fut finis, je filai, le laissant seul à ma table. Je m'installai ensuite sous mon arbre et continuais mon bouquin là où je l’avais arrêté hier tout en écoutant de la musique. Je commençais à fredonner l'air de la chanson que j'écoutais.
Oui. J'arrive à lire tout en fredonnant. Je suis forte moi !
Quelques minutes passaient, j'arrêtais de lire et commençai à chanter pour de bon. Vu que mon arbre est isolé, personne ne pouvait m'entendre.
Apparemment j'ai une très belle voix et mon timbre ressemble à celui de mon père. J'adore chanter, ça me permet de me libérer. Quand je chante je me sens bien. Mais je ne veux pas faire du chant mon métier comme mon père, je garde ma voix pour moi et pour quelques proches de temps en temps.
Une main tapota mon épaule. Je m'arrêtais alors directement de chanter et me retournais pour voir qui était la personne qui était venue dans mon endroit à moi et qui venait de m'interrompre.
C'était Thomas. Bien sûr ! Ça ne pouvait être que lui qui vienne me déranger !
J'enlevai mes écouteurs. Il commence vraiment à m'énerver celui-là.
-T'en as pas marre de venir dans tous mes endroits ! Mes tables de cours, ensuite ma table de la cafétéria et maintenant mon arbre ! Tu vas habiter dans ma rue aussi ? Ou non, même dans ma maison !!!
-Wohh ... Calmes-toi ... Déjà je pense pas que les tables et l'arbre t'appartiennes et je ne pense pas habiter dans ta maison, je le saurai quand même. Par contre pour la rue je sais pas. C'est quoi la tienne ?
-Rue des champs.
-Non. C'est pas ma rue mais j'y passerai pour venir te voir ! dit-il avant de me faire un clin-d’œil.
-T'es vraiment ...
-Oui ?
-Un gros con. dis-je après avoir soupiré.
-Merci, c'est gentil. Sion tu chantes très bien !
-Merci mais tu veux pas aller faire chier une autre fille ? Je suis sûre que "l'heureuse élue" sera très contente !
-Non. Les autres elles aimeraient bien que je me préoccupe d'elles et j'ai pas envie alors que toi, vu que tu veux pas, ça me plait bien. En plus je suis sûr que au fond t'es sympa.*
-Mmm ...
Je partis vers l'établissement, ça allait bientôt sonner.
-Attends ! cria Thomas avant d'arriver à ma hauteur quelques secondes plus tard.
Je sortis mon sac de mon casier et mis les affaires dont j'avais besoin dedans puis j'allai en direction de ma salle de cours.
-On a quoi comme cours après ? me demanda-t-il.
-Euh ... Histoire.
-En histoire aussi je serais à côté de toi ?
-Malheureusement, oui. Tu seras à côté de moi dans tous les cours. A moins que ... T'as quoi comme deuxième langue ?
-Espagnol.
-Merde ... Option art plastique ?
-Oui.
-Putain ...
-Je suppose que ça veux dire que toi aussi. dit-il.
-Oui. répondis-je.
-Au fait c'est normal que les profs acceptent que tu soit toujours seule au fond de la classe ?
-Oui. Ils connaissent mon histoire alors ils sont ... Tolérants.
-C'est quoi ton histoire ? me demanda-t-il.
-Ça ne te regardes pas.
-J'étais sûr que tu allais me répondre ça.
-Je me demanda pourquoi je te parle ...
-Parce que je suis beau et sympa ?
-Non, t'es plutôt un emmerdeur toi. Ça va l'égo ?
-Oui oui ça va et c'est pas très gentil de dire que je suis un emmerdeur ...
-Ben alors arête de me parler.
-Ok. dit-il.
-Mon dieu merci ! Il va enfin arrêter e me parler.
La sonnerie retentit dans les couloirs juste au moment où l'on arrivaient devant la porte, on entra et le cours commença. Le reste de la journée se passa rapidement et Thomas ne me parla plus. Il s'est fait des amis et je crois qu'il est un peu vexé. Tant mieux, il me foutra la paix.
Je rentrai dans le bus, m'assit sur une place côté de la fenêtre et posai mon sac sur la place à côté de la mienne puis j'enfonçai mes écouteurs dans mes oreilles pour le couper du reste du monde.
Au bout d'un moment, je sentis quelque chose se poser sur mes genoux. C'était mon sac. Je regardai à côté de moi et vis Thomas assis à l'endroit, où, quelques secondes plus tôt se trouvait mon sac. Je soupirai.
-T'en as pas marre de me coller ? lui demandai-je.
-C'est la seule place assise qu'il reste.
-Et ben reste debout.
-Non. J'ai mal aux jambes.
Je regardai alors de nouveau par la vitre et essayai de ne pas faire attention à son regard brun qui me fixai.
Le prochain arrêt était le mien. J'allai appuyai sur un bouton pour signaler au bus qu'il devrait s'arrêter mais Thomas le fit avant moi.
-Ne me dis pas que tu t'arrêtes au même arrêt arrêt que moi ! dis-je.
-Non je m'arrête au suivant mais j'ai appuyé sur le bouton vu que tu habite à la rue des champs.
Je me levai ensuite et passai difficilement par-dessus Thomas vu que monsieur ne voulait pas bouger. Les portes du bus s'ouvrirent.
-A demain ! dit Thomas.
-Ouai ... marmonnai-je avant de sortir du bus.
Je marchai jusqu'à ma maison et voulut mettre ma clé dans la serrure mais elle n'entrai pas, elle était bloquée. Ce qui voulait dire qu'il y avait déjà une clé dans la serrure de l'autre côté de la porte ...
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Je marchai jusqu'à à ma maison et voulu mettre ma clé dans la serrure mais elle n'entrai pas, elle était bloquée. Ce qui voulait dire qu'il y avait un clé dans la serrure de l'autre côté porte.
Alors je sonnais puis patientais quelques secondes devant la porte jusqu'à ce qu'on m'ouvre. C'était mon père, il déposa un baiser sur mon front.
-Coucou ma puce ! T'as passé une bonne journée ? me demanda-t-il en souriant.
Oulah ... Il sourit, il est pas dans son bureau ... Il s'est passé un truc.
-Euh ... Oui ... dis-je perturbée par son soudain changement de comportement.
Mon chien arriva et me sauta dessus. Je me mis accroupis et jouais avec lui.
-Il s'appelle comment ton chien au fait ? Niall ne me la pas dit quand il est venu le déposer.
- ... M. dis-je car je n'avais pas d'autres d'idées.
-Comme la lettre ?
-Oui.
-Je suis allé lui chercher des croquettes.
-T'es sortis ??!!
-Oui ... Euh. Je. J'ai eu une conversation avec Niall quand il a ramené M. Je suis désolé. Je. Je vais me reprendre en main et tu verras que ce sera comme avant.
Je n'y croyais pas trop. Il reflenchera à un moment et puis ça ne serait jamais comme avant.
-J'ai acheté des beignets pour ton goûter.
-Je ne goûte plus depuis un an et demi.
-Oh ... Tu veux qu'on aille faire les courses ensemble ?
-Je les aient fait hier. Le frigo est plein.
-Eum ... Tu veux qu'on aille promener le chien ?
-J'ai pleins de devoirs à faire et après faut que j'aille chez le psy.
-D'accord. C'est à quelle heure ton rendez-vous ? me demanda-t-il.
-A 19h30.
-Ok. Je t'y emmènerais.
-Si tu veux.
Pendant que l'on parlait j'avais enlevé mes chaussures et ma veste. Je montais les escaliers pour aller dans ma chambre, suivie de près par M. Je sais que je suis méchante avec mon père mais je ne peux pas faire comme si de rien n'était. J'ai appris à vivre seule pendant deux ans alors qu'il revienne jouer son rôle de père, ça me fait bizarre. D'ailleurs j'ai qu'un exercice de math à faire, ce qui me prendra pas plus de dix minutes.
Je sortis mes affaires de math sur mon enceinte et baissai un peu le volume puis débarrassai mon bureau de tout ce qu'il y avait dessus et sortis ma pochette à dessin ainsi que mes crayons de papier, ma gomme et mes feutres spéciaux pour manga.
Je commençait alors a dessiner M qui était entrain de dormir sur mon lit.
Lorsque mon père toqua à la porte une trentaine de minutes plus tard, je commençais tout juste a faire les ombres de mon dessin.
- Oui ? Dis-je après avoir éteins ma musique.
Il ouvrit la porte et resta debout devant l'entrée de la chambre n'osant pas rentrer dans mon intimité. Cependant, il scrutait chaque recoins de la pièce Ave ses yeux verts sombres. Elle avait beaucoup changé en deux ans.
- C'est l'heure d'y aller.
- Ok. Dis-je en me levant.
Je le suivis ensuite dans les escaliers laissant M tout seul dans ma chambre. Après avoir mis nos chaussure et nos manteaux, nous sortîmes direction la voiture.
Au bout de cinq minutes de trajet qui se passèrent dans un silence assez gênant, mon père de décida a perdre la parole.
-Tu dessines depuis longtemps ?
- Euh... Je sais pas, oui.
- Et bien tu dessines très bien.
- Merci. Dis-je sans même le regarder, les yeux fixés sur le paysage qui défilait à travers la fenêtre, la tête collée contre celle-ci.
Un silence assourdissant redit surface puis nous arrivâmes chez le psy et prîmes place dans la salle d'attente. Je commençais alors a jouer a des jeux sur mon portable.
- C'est quoi ? Dit mon père, en se penchant un peu vers moi.
- Un jeu. Dis-je sèchement.
- Quoi comme jeux ?
- C'est des enquêtes. Il y a des scènes de crimes, il faut trouver des indices, des suspects et ensuite réussir à identifier le criminel.
- C'est nouveau ?
- Non, ça a au moins un an.
- D'accord.
- Bonjour Darcy ! Dit "mon" psychologue en entrant dans la pièce tout souriant, espérant toujours de réussir à me faire parler un beau jour. A sa place, j'aurai déjà abandonné. D'ailleurs, ça m'aurait bien arrangé qu'il baisse les bras. Mais non, il est persuadé quand me égarant dans les yeux pendant des heures, je finirai par parler. Je trouve que sa technique ne marche pas très bien.
-Bonjour. Répondis-je en lui serrant la main vu qu'il me la tendait mais beaucoup moins enthousiasme que lui.
- Oh ! Vous êtes ? Demanda-t-il a mon père en s'apercevant de sa présence.
-Mr Styles. Le père de Darcy. Répondis mon père.
- Heureux de vous revoir. Désolé de ne pas vous avoir reconnu mais cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas vu. Et puis vous avez beaucoup.... Changé.
En effet mon père était devenu presque anorexique et ses cheveux tombait négligemment sur ses fines épaules. Il avait perdu ses belles bouclettes. Ses yeux vert émeraudes étaient limpide, comme recouverts d'une fine couche assombrissante due à la tristesse qu'il avait éprouvé durant les deux dernières années. Cela les rendait sombres et plus dure qu'avant. Et son style avec ses habits là ! N'en parlons pas.
Ils se serrèrent la main.
- Ce n'est rien ! Dit mon père en souriant.
Son sourire ne semblait pas venir du cœur.
- Voulez-vous bien rentrer avec nous pour que je vous parle un peu de votre fille ?
- Oui, j'aimerais beaucoup si ça ne vous déranges pas.
Nous entrâmes alors tous les trois dans sa salle de travail, là où il accueillait ses patients. Les murs étaient brun-chocolat. Il y avait une armoire en acajou, une petite table basse noir au milieu de la pièce entourée de deux fauteuils bien moelleux qui se faisaient face. Une petite table avec un pot remplit de feutres et de crayons de couleurs, et des feuilles blanches destinées aux enfants qui se faisaient consulter. Et enfin, un grand bureau avec des centaines de dossiers et autres documents qui trônaient dessus. Une chaise roulante y faisait face à deux chaises stables.
Mon père et moi primes place sur les deux chaises tandis que le vieil homme barbu se mit assis en face de nous.
- Je vais vous montrer le dossier de Darcy. Dit l'homme.
- Mais ce n'est pas sensé être confidentiel ? Demanda mon père.
- Si, mais là c'est un cas spécial.
Il chercha dans tous les dossiers et en ressortir un noir où était écrit en fines lettres dorées "Darcy Styles". Il l'ouvrit à la première page puis tourna les pages suivantes pour montrer à mon père que le dossier était vide. Celui-ci fut étonné et me regarda en fronçant les sourcils pis reporta son attention sur le psy.
- Comment ça se fait qu'il soit complètement vide ? Demanda-t-il.
- Et bien... Votre fille ne parle pas. Elle ne veut pas se livrer. Je pense qu'elle souffre énormément et qu'elle s'est donc formé une carapace de protection pour ne plus souffrir. La perte de sa mère la beaucoup affligée et comme vous n'être pas très présent pour elle à ce que j'ai compris, c'est comme si elle avait perdu ses deux parents. Malgré les apparences ce n'est encore qu'une enfant qui a besoin de ses parents. Comme vous êtes le seul qui lui reste, c'est de vous qu'elle a besoin. Mais cependant, elle est s'est renforcée, elle ne se fait plus de mal maintenant à ce que je peux constater. Je crois que c'est grâce à l'homme blond qui l'amène souvent, Niall Horan je crois. Dit le psy comme si je n'était pas là.
Je déteste ce genre de discours. Surtout qu'il y a que de la vérité dans ce qu'il vient de dire.
C'est ça qui m'énerve le plus, c'est si il a totalement raison. Comment peut-il connaître autant de choses sur moi alors que je ne lui ai jamais parlé ?
- Je comprend mais je vais m'occuper d'elle maintenant dit mon père.
- Bon et bien je crois que l'on va terminer cette séance pour aujourd'hui alors. Je pense que vous avez besoin de vous parler.
- Oui, merci. Dit mon père.
Nous nous dirigeables vers la sortie et au moment où il me sera la main, le psy me glissa à l'oreille :
- Je sais tout ça car je suis observateur et que c'est mon métier de comprendre mes patients.
Il avait répondu à la question que je me posais quelques minutes plus tôt sans que j’eus besoin de la lui poser. Je crois que je l'ai sous-estimé en fin de compte.
Mon père et moi retournâmes dans la voiture et primes la direction de la maison.
Il avait les sourcils froncés, les lèvres pincées et était concentré sur la route. Il paraissait énervé ou tracassé, je ne sais pas. Et était entrain de réfléchir.
Mauvais signe....
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Il avait les sourcils froncés, les lèvres pincées et était concentré sur la route. Il paraissait énervé ou tracassé, je ne sais pas. Et était entrain de réfléchir.
Mauvais signe....
Le trajet se fit en silence. Après s'être garé devant la maison, il coupa le moteur et me regarda d'un air sérieux alors que je venais d'appuyer sur le bouton pour détacher ma ceinture.
- Darcy... Dit-il avec un soupçon de tristesse dans la voix.
- Quoi ? Demandai-je un peu inquiète de ce qu'il allait me dire ou demander
- Soulèves tes manches s'il te plait.
- Pourquoi ? Demandai-je de plus en plus anxieuse.
- Parce que je te le demande.
- Non.
- Soulèves tes manches tout de suite ! Cria-t-il.
- Non ! Criais-je à mon tour.
J'ouvrais la portière et m'apprêtais à sortir mais il m'attrapa par la manche et la tira. Son visage se décomposa l'orque qu'il aperçut l'intérieur de mon avant-bras.
- Oh mon dieu... Dit-il alors qu'une larme s'échappa de son œil pour glisser sur sa joue. Mon petit bébé... Continua-t-il en caressant avec son pouce les cicatrices qui parcouraient mon bras.
J'en avais tellement, je ne pouvais plus les compter. Elle étaient beaucoup trop nombreuse et s'entrecroisaient à certains endroits. Avant, je m'en traçais une par jour, comme pour compter les jours qui passaient depuis que j'avais perdu mes deux parents. Un d'un cancer et l'autre de tristesse.
Mais un jour, Niall aperçut mes cicatrices. C'était il y a quatre mois. Il l'a alors dit à Ammé. Morgan et Alice et ses deux premiers avec Niall se sont reliés pour rester tout le temps avec moi quand j'étais à la maison. Ils m'avaient pris toutes mes lames et vérifiaient tout le temps si je n'en avais pas acheté une nouvelle en vérifiant les pièces de la maison.
Au début, cela m'a beaucoup énervée qu'ils fassent ça et j'étais en "manque". Mais grâce à eux j'arrive maintenant à contrôler mes impulsions de me faire du mal. C'est dur, mais j'y arrive.
Je dégageai mon bras de l'emprise de mon père et criais :
- Ne me touches pas !!! Et je ne suis pas ton petit bébé !!!
Je sortis en courant de la voiture et ouvris la porte avec mes clés. Avant de entrer dans la maison, je me retournais. Mon père avait la tête appuyé contre le volant et son corps se secouait comme si il sanglotait.
J'étais sûre qu'il ne tiendrait pas bien longtemps. Il n'avait même pas tenue une journée entière sans pleurer.
Je refermai la porte mais pas à clé pour que mon père puisse rentrer. J'enlevais ensuite mes chaussures et ma veste puis partis m'enfermer d'as ma chambre.
Alors que des larmes menaçaient d'apparaître aux coins de mes yeux, j'eu alors une envie de jouer du piano.
Quand j'étais petite, mon père me prenait tout le temps sur ses genoux quand il jouait. Je posais alors mes petits doigts sur les touches du clavier, gâchant sa magnifique mélodie. Mais il ne le fâchait pas. Il rigolait puis faisait pleins de fausses notes avec moi jusqu'à ce que ma mère arrive et nous demande d'arrêter. Mon père décida donc un jour d'aménager le grenier pour y installer le piano. Et dès qu'il avait le temps, il jouait avec moi et on faisait des fausses notes.
Alors que j'avais 5 ans et que l'on jouait à notre petit jeu, je lui ai dit :
- Papa. Je veux faire des jolies choses sur le piano. Je veux faire comme toi. Je veux que tu m'apprends.
J'avais dit ces phrases avec une telle détermination qu'il m'inscrivit le lendemain a des cours de piano. Selon lui, il n'aurait pas été un assez bon professeur. J'avais alors appris à en jouer. J'avais arrêté mes cours à 13 ans mais continuait toujours de jouer chez moi.
À la mort de ma mère, j'ai arrêté définitivement.
Je sortis de ma chambre discrètement pour ne pas me retrouver face à face à mon père et montai dans le grenier. Il faisait noir, alors j'allumais la lumière la lumière puis refermais la porte derrière moi. Je m'avançais lentement vers le piano comme si c'était un ennemi.Avec hésitation, je m'assis sur le tabouret qui allait avec l'instrument. Je caressai les touches faisait faire au piano toutes les notes, des plus graves aux plus aiguës. Voyons voir si je me souviens de mon morceau préféré.
Je commençais l'air doucement avec hésitation, mes doigts étaient timides sur les touches. Je fis une erreur puis recommençais. Cette fois ci, sans hésitation. Mes doigts parcouraient les touches comme s'ils ne les avaient jamais quitté. La mélodie était triste, lente et calme. Mais plus j'avançais, plus elle accélérait et plus de larmes s'échappaient de mes yeux pour couler sur les joues puis tomber sur mon jean. Mais je ne m'arrêtais pas. Je continuait à jouer tandis que des sentiments de différentes sortes que j'avais refoulé depuis longtemps refaisaient surface. Ce qui menaçait de me briser.
*POINT DE VUE EXTÉRIEUR*
Il s'était promis de ne pas craquer mais en voyant ses bras, il s'était rendu compte a quel point il lui avait fait du mal. Au lieu de la consoler et d'être la pour la soutenir tous les jours, il avait été faible et lâche et ne s'était occupé que de lui mais grâce à son ami Niall, il avait ouvert les yeux. Il savait que ce ne serait pas facile de regagner la confiance de sa fille mais il ne baisserait pas les bras.Il écoutait sa fille qui jouait au piano. Il avait ouvert un tout petit peu la porte du grenier et observait son enfant, qui n'en était plus une d'ailleurs par le petit espace qu'il avait fait en ouvrant légèrement la porte. Elle jouait le morceaux, qui, quand elle était encore qu'une toute petite fille, il lui jouait tout le temps. Elle avait un don pour le piano. Elle ne savait pas seulement bien jouer, elle transmettait aussi des émotions et ne faisait plus qu'une avec son instrument, ce que beaucoup d'artistes n'arrivent pas à faire. D'ailleurs, il n'y arrive pas beaucoup lui.
A la fin de son morceau, elle s'endormit, épuisée. Il entra alors dans la petite pièce pour la prendre et la porter en princesse puis l'emmener dans sa chambre, la coucher et la border. Il lui fit ensuite un bisous sur le front et descendit pour essayer de faire un repas qui soit mangeable.
*POINT DE VUE DARCY*
Je me réveillais dans mon lit.
Tient ! Alors mon père, l'histoire avec le psy, ce qui s'est passé dans la voiture et même le piano n'était qu'un rêve ? J'aurais aimée que Thomas en fasse aussi partie.
Je sentis une odeur de cramé. Il y a le feu ?
J'accourus en bas et vue des dizaines de plats sales sur le plan de travail.
Qu'est-ce qui s'est passé ?
Mon père arriva quelques secondes après ma découverte, un tablier autour de la taille qui était très sale et un serre-tête noir qui ressemblait fortement au mien pour soutenir ses cheveux en arrière.
Il me fit un petit sourire.
- J'ai essayé de faire à manger mais je crois qu'on va devoir commander des pizzas...
Je soupirais et allais chercher le téléphone puis composais le numéro de la pizzéria du coin.
- Tu veux quoi ? Chuchotai-je a mon père alors que le téléphone sonnait.
- Une normale.
- Bonjour, ici la pizzéria Emco. Dit une voix d'homme
- Bonjour, c'est pour commande des pizzas.
- Je vous écoute.
- Ça sera une reine et une bolo.
- Quelle adresse ?
- 6 rue des champs. Chez les Styles.
- C'est noté. Vous serez livré dans environ une heure.
- D’accord. Merci. Au Revoir.
- Au revoir.
Je raccrochais et regardais mon père.
-Ils livrent dans une heure.
- Ok. J'essayerai de faire un bon repas demain. Dit -il.
- Non. Prends des cours plutôt, parce que là c'est du gaspillage.
- Oui, tu as raison. Bon, je vais rangé tout le bazar que j'ai mis ici !
Il commença à nettoyer et ranger la cuisine. J'allai dans la salle de bain et me douchais. Une fois propre, je m'essuyais et mis un petit débardeur noir (vu que mon père est au courant maintenant plus besoin de cahier mes cicatrices) et enfilai une culotte et un short noir. Je descendis ensuite dans le salon et regardait la télé. À un moment, la porte sonna et j'allai ouvrir. C'était...
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À un moment, la porte sonna et j'allai ouvrir. C'était le livreur de pizzas. Je récupérais les pizzas puis le payais et posais les boîtes sur la table basse entre le canapé et la télé. J'allai ensuite chercher deux verres et une bouteille de coca que je posais également se la petit table. Je m'installais confortablement sur le canapé et mis ma pizza sur mes genoux pour l'ouvrir.
Les morceaux étaient déjà prédécoupés.
- Les pizzas sont arrivées ! Criais-je à l'attention de mon père.
Mais ce ne fut pas mon père qui arriva. Ce fut M, qui courrait en balançant sa petite queue derrière lui, de gauche à droite. Arrivée devant le canapé, il sauta dessus et tourna en rond avant de bien s’installer.
J'allumais la télé, c'était les infos de la ville, ils parlaient du chômage.
- Ça va être froid ! Criais-je, faisant sursauter mon chien.
Mon père arriva quelques secondes plus tard et s'installa sur le canapé à côté de moi. Son regard resta bloqué quelques instants sur mes cicatrices puis il commença à manger sa pizza tandis que je mangeais la mienne.
Les infos changèrent de sujet. Apparut alors la photo de mon père faisant les courses.
- Cela faisait longtemps que l'on n'avait pas vu Mr Harry Styles. L'homme de 40 ans dont la femme est décédée il y a deux ans était, selon quelques sources, en grosse déception à cause de ce tragique événement. Mais ce pourrait-il qu'il ait enfin remonté la pente ? Nous verront bien au cours des prochains jours. Nous l'avons vu au supermarché puis avec sa fille, Darcy, âgée de 16 ans, pour l'emmener à un rendez-vous.
Une photo de mon père et moi ressortant du cabinet du psy apparut à la télé. Puis soudain, il y eu un documentaire sur les animaux puis une série policière. Mon père zappait les chaînes, la mâchoire crispée. Il avait arrêté de manger. Moi aussi d'ailleurs, donc je me mis à recommencer.
- Pourquoi t'as changé ?
- Parce que je n'aime pas que l'on t'affiche comme ça.
- Tu sais c'est pas la première fois. Et ça fait longtemps que je suis affichée ! Ya des magazines pour ados ou y'a des photos de moi avec Morgan quand on se donne la main et y'a marqué Morgan Horan et Darcy Styles, le fils de Niall Horan et la fille de Harry Styles seraient-ils en couple ?
- C'est vrai ? Demanda mon père.
- Pour l'article et comme quoi j’apparais dans des magazines quelques fois, oui. Pour Morgan et moi, non.
- D'accord. Il y a tellement de choses que je voudrais savoir. Ton plat préféré c'est toujours les pâtes à la bolonaise ?
- Tu le saurais si tu avais était là ces deux dernières années. Dis-je sèchement.
- Tu me pardonneras ?
- Sûrement
Il sourit.
- Mais ça prendra du temps. Continuais-je.
Son sourire s'estompa un peu et il recommença à manger.
Il avait arrêté de zapper et nous regardions maintenant un film d'action. Je bus un peu puis finit ma pizza.
Un fois le film finit, je remontais dans ma chambre avec M et me couchais après m'être lavée les dents. Mon regard fixé sur les étoiles phosphorescentes collées au plafond qui illuminaient ma chambre.
Étant plus jeune, comme pratiquement toutes les petites filles, j'avais peur du noir. Mon père les avaient donc installées pour que je n'ai plus peur et je ne sais pas pourquoi mais je ne les aie jamais enlevées. Même si, maintenant, je n'ai plus peur.
En regardant ces étoiles, je repensais a ma journée : Thomas était arrivé et me collait, donc me faisait chier. Il faudrait donc que je trouve un moyen qui le ferait s'éloigner de moi car je ne supporterais pas bien longtemps sa présence. Et mon père qui est redevenu un "humain".
Je m'endormis pleins d'idée dans la tête.~~~
Je me réveillai lorsqu'un petit pan de lumière s'infiltra dans ma chambre. Je cachais ma tête sous mon oreiller et là, je sentis une main me secouer l’épaule, je sortis brusque la tête de sous l’oreiller, les mains en avant, poings serrés, prête à me défendre contre tout intrus. Mais c’était mon père, j’avais oublié, il m’a fait peur.
- Désolé ma puce, je ne voulais pas te faire peur. Dit-il.
Le surnom qu’il m’avait donné me fit grimacer.
- Tu sais j’ai un réveil maintenant. Lui dis-je. Comment tu crois que j’ai fait pendant deux ans ?
- Oui mais il ne son…
La sonnerie de mon réveil retentit. Je levais un sourcil et pris un air de "je te l’avais dit".
Mon réveil me réveillait tous les matins avec la radio.
- Je connais ce chanteur ! C’est… Commença mon père.
- Niall. Le coupai-je. C’est sa nouvelle chanson, "She feels alone".
Il l’a écrite pour moi mais ça, je ne le dirais pas à mon père.
- Elle à l’air super !
- Elle l’est. Dis-je avant de couper mon réveil. C’est bon, tu peux partir maintenant.
- Oh. Oui, oui. Je t’attends en bas.
- Ok. Dis-je avant de me laisser retomber dans mon lit et de me cacher sous ma couette.
Je restais environ cinq minutes comme ça en repensant à l’horrible journée qui m’attendait, je ne savais pas quoi faire avec Thomas pour qu’il me lâche. Peut être que si j’entre dans son jeu et que je fais semblant de m’intéresser à lui, il se lassera de moi et cherchera une autre fille qui lui résiste… Moui… Ca peut marcher…
Une fois ma petite réflexion finie, je descendis et me préparais un bol de lait avec mes céréales habituelles et commençais à manger. Mon père buvait du café et mangeait des tartines en face de moi en me fixant.
- Tu peux arrêter de me regarder comme ça s’il te plait ? Lui demandai-je.
- Je te regarde normalement…
- Si tu le dis. Dis-je.
Je finis de manger et me préparais, je mis un jean avec un haut rose, des nike et ma veste en cuir bleue préférée.
Je m’apprêtais à sortir de la maison pour prendre le bus mais mon père arriva et me dit :
- Tu m’attends pas ?
- Ben non. Je prends le bus.
- Non, viens, je t’emmène.
- Ok. Dis-je après un petit moment de réflexion. J’ouvris la porte et sortis mais je n’eu pas le temps de voir quoi que ce soit que plusieurs flashs m’éblouirent.
- Mr Styles ? Fit une voix.
- Pourquoi un brusque changement de comportement ? Dit une autre.
Une dizaine de voix posèrent des tonnes de questions tout en continuant avec leurs flashs sans laisser mon père en placer une.
Je sentis une main prendre la mienne et m’entrainer je ne sais où, je ne voyais rien à cause des photos. Lorsque je pus revoir j’étais dans la voiture de mon père, il entra dedans quelques secondes plus tard et démarra en trombe sans même s’attacher.
Nous partîmes en direction de mon lycée, suivis par des voitures et des motos que mon père essaya de semer en vain.
- Désolé mais je vais devoir te déposer au lycée avec tous ces paparazzis…
- C’est pas grave.
Trois minutes plus tard, il me déposa devant le lycée et redémarra immédiatement, suivit par la nuée de véhicules. Toutes les personnes présentent me fixaient. Quoi ?! Ils n’avaient jamais vu un troupeau de photographes poursuivant une voiture ? Mouai, probablement pas…
Je jetai des regards noirs aux gens et ils baissèrent automatiquement le regard pour retourner à leurs occupations mais je voyais bien qu’ils parlaient sur moi. J’entrai dans le lycée et m’assis sur un banc en attendant que ça sonne.
- Salut la rebelle ! Fit une voix que je détestais.
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J'entrais dans le lycée et m'assis sur un banc en attendant que ça sonne.
- Salut la rebelle ! Fit une voix que je détestais. Thomas. J'espère qu'il n'a pas vu la scène avec les paparazzis sinon il sera sûrement intéressé par la célébrité de mon père et du coup, par la même occasion, un peu de la mienne.
- Pourquoi "la rebelle" ?
- Jsais pas, ça te vas bien.
- Si tu veux...
- Pourquoi tout le monde te regardes bizarrement ?
Ouf, il n'a pas vu.
- Je sais pas.
- Ok.
Je me levais et partis vers la salle de cours, il ne me suivis pas. Mais il me rejoindrait donc c'était la même chose. Ça sonna et j'attendis que la prof arrive. Elle ouvrit la porte et je m'installais à ma place. J'étais la première et la classe se remplit au fur et à mesure que les élèves arrivaient. Thomas arriva en dernier.
La journée se passa comme je me l'avais imaginée, Thomas n'arrêta pas de me faire chier pendant les cours, cependant, il ne mangea pas avec moi et me laissa tranquille pendant les pauses. Moi, j'essayais d'être le plus gentil possible pour voir s'il me lâcherait. Mais bien sûr, à la fin de la journée, quand il fallut partir, Monsieur me colla.
- Tu prends le bus ? Me demanda-t-il.
- Oui je pense.
Il marchait à côté de moi, direction la sortie du lycée. Plus que quelques minutes et je serais enfin tranquille.
J'allais franchir le grillage mais j'aperçus un paparazzi qui guettait. Je me laissais alors tomber par terre et pressais ma main contre ma cheville, simulant une foulure.
- Aïe ! Fis-je en faisant semblant.
Il ne fallait surtout pas que Thomas apprennes que j'étais la fille de Harry Styles.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda-t-il après avoir arrêté de marcher et de s'être retourner vers moi.
- Je crois que je me suis tordue la cheville...
- Tu crois que tu peux marcher ?
- Non.
- Ben je vais te porter alors, si tu veux bien.
- Oui.
Il est vraiment naïf, si je m'étais vraiment tordue la cheville et qu'il n'y avait pas de paparazzis, je n'aurais jamais acceptée qu'il me porte. Mais bon, je suis une assez bonne comédienne.
Il me donna son sac après avoir détendu les lanières pour que je puisse le mettre par-dessus le mien puis me pris sur son dos. Je mis ma tête dans le creux de sa nuque pour me cacher car il passait devant l'homme à l'appareil photo.
J'avoue que j'étais bien comme ça, j'avais l'impression d'être un bébé et en plus Thomas ne sentait pas mauvais : une odeur de parfum pour homme avec une touche de menthe, sûrement due aux chewing-gums qu'il est tout le temps en train de mâcher.
- T'es toute légère malgré le fait que tu portes de sacs. Me dit-il à l'oreille.
- Je sais. Dis-je.
Je ne mange plus beaucoup depuis la mort de ma mère à part quand je suis avec Niall.
On arriva tout juste à l'arrêt quand le bus arriva. Il monta dedans, moi, toujours dans ses bras. Les gens nous lancèrent des regards bizarres. Il me posa sur un siège et s'assit à côté de moi.
- Ça va ? Me demanda-t-il.
- Oui, merci. Dis-je avant de lui rendre son sac et de mettre le mien sur mes genoux.
- C'est normal, j'allais pas te laisser par terre.
Arrivés à l'arrêt où je devais descendre, je me levais doucement et fis semblant de boiter jusqu'à la porte du bus.
- Attends-moi. Dis Thomas.
- Il sortit du bus après moi.
- Mais c'est pas ton arrêt ! Restes dans le bus ! M'exclamai-je.
- Non c'est bon, je te raccompagne chez toi et je prendrais le bus d'après.
- Non ! T'embêtes pas pour moi, je vais me débrouiller, ça va.
- Trop tard, le bus part. Et puis je suis pas pressé tu sais...
Je ne pouvais rien dire. Je me laissais porter de nouveau par Thomas mais cette fois pas sur son dos.
- C'est laquelle ta maison ? Me demanda-t-il une fois arrivés dans ma rue.
- La toute grande blanche là. Dis-je en la montrant du doigt.
- T'es riche ?
- Oui, on peut dire ça...
S'il savait à quel point j'étais riche.... Mon père est millionnaire !
Il me déposa devant ma porte. Je regardais un peu autour de moi. Ça va, il n'y aucuns intrus dans les parages.
Je sonnais car mon père avait encore laissé ses clés dans la serrure. Il vint ouvrir quelques secondes plus tard.
- Couc... Bonjour. Dit-il à l'attention de Thomas ;
- Bonjour monsieur. Dit Thomas en tendant la main à mon père. Celui-ci la prit et la serra. Je suis un ami de Darcy. Continua-t-il.
Ami ? Tu parles !!!
- D'accord. Tu veux rester un peu ?
- Non ! M'écriais-je. Enfin, il ne peut pas. Il est pressé.
- Oh non. Les choses que j'ai à faire peuvent attendre.
- Thomas. Tu dois faire une chose importante, tu t'en souviens ?! Insistai-je.
- Ah oui c'est vrai ! J'avais complètement oublié !
Je me détendis un peu, il coopérait.
- Oh, dommage. Dit mon père. J'aimerais connaître les amis de ma fille.
- Une prochaine fois peut-être ! Dit Thomas avec un grand sourire. Mais dîtes moi. On se connaît pas par hasard ? Votre visage me dit quelque chose...
- C'est peut-être parce que je s... Commença mon père.
- Il a un visage commun. Le coupai-je.
- Je crois que je vais vous laisser tous les deux. Dit mon père avant de s'éclipser.
- Il a l'air sympa. Dit Thomas.
- Ouai, bof. Allez, sa...
J'avais commencé à refermer la porte mais il mit son pied pour m'empêcher de le faire complètement.
- Juste une chose, je sais que tu t'es pas vraiment fait mal et que tu as juste fait semblant. Par contre pourquoi tu as fait ça ? J'en sais rien. Et, une dernière chose, j'ai été sympa en disant à ton père que j'avais quelque chose de prévu donc je pense que tu m'es redevable.
- Qu'est-ce que tu veux ?
Il tapota sa joue.
- Dans tes rêves, je suis pas comme ça moi. Dis-je avant de pousser son pied et de fermer la porte pour de bon.
Il n'était pas si con que ça en fait... Ou je n'étais pas une si bonne actrice que je pensais.
J'allais dans la cuisine où se trouvait mon père.
- C'est ton petit ami ? Me demanda-t-il.
- Non, c'est même pas mon ami tout court.
- Alors pourquoi il t'a raccompagnée ?
- Parce qu'il m'a portée car j'ai fait semblant de me tordre la cheville.
- Tu as fait semblant parce que tu l'aimes bien ? Tu es amoureuse ?
- Non ! Je t'ai dis qu'on n'est même pas amis !
- Tu peux aimer quelqu'un qui n'est pas ton ami. Pourquoi tu as fait semblant alors ?
- Car y'avait un paparazzi qui attendait devant le lycée et donc je voulais que Thomas me porte pour que le "photographe" ne m'embêtes pas.
- Et pourquoi tu une lui as pas dit qui j'étais ?
- Parce que sinon il va me coller. T'as fini avec toutes tes questions ?!
- Oui.
Je pris une pomme et commençais à monter les escaliers mais me stoppais.
- Dans une heure j'ai équitation, tu m'emmènes ?
- Oui.
- Merci.
Je montais dans ma chambre et me mis en tenue d'équitation avant de commencer à manger ma pomme tout en parlant à Morgan par textos.
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