• CHAPITRE 6 :

    CHAPITRE 6 :

    Je marchai jusqu'à à ma maison et voulu mettre ma clé dans la serrure mais elle n'entrai pas, elle était bloquée. Ce qui voulait dire qu'il y avait un clé dans la serrure de l'autre côté porte.

    Alors je sonnais puis patientais quelques secondes devant la porte jusqu'à ce qu'on m'ouvre. C'était mon père, il déposa un baiser sur mon front.

    -Coucou ma puce ! T'as passé une bonne journée ? me demanda-t-il en souriant.

    Oulah ... Il sourit, il est pas dans son bureau ... Il s'est passé un truc.

    -Euh ... Oui ... dis-je perturbée par son soudain changement de comportement.

    Mon chien arriva et me sauta dessus. Je me mis accroupis et jouais avec lui.

    -Il s'appelle comment ton chien au fait ? Niall ne me la pas dit quand il est venu le déposer.

    - ... M. dis-je car je n'avais pas d'autres d'idées.

    -Comme la lettre ?

    -Oui.

    -Je suis allé lui chercher des croquettes.

    -T'es sortis ??!!

    -Oui ... Euh. Je. J'ai eu une conversation avec Niall quand il a ramené M. Je suis désolé. Je. Je vais me reprendre en main et tu verras que ce sera comme avant.

    Je n'y croyais pas trop. Il reflenchera à un moment et puis ça ne serait jamais comme avant.

    -J'ai acheté des beignets pour ton goûter.

    -Je ne goûte plus depuis un an et demi.

    -Oh ... Tu veux qu'on aille faire les courses ensemble ?

    -Je les aient fait hier. Le frigo est plein.

    -Eum ... Tu veux qu'on aille promener le chien ?

    -J'ai pleins de devoirs à faire et après faut que j'aille chez le psy.

    -D'accord. C'est à quelle heure ton rendez-vous ? me demanda-t-il.

    -A 19h30.

    -Ok. Je t'y emmènerais.

    -Si tu veux.

    Pendant que l'on parlait j'avais enlevé mes chaussures et ma veste. Je montais les escaliers pour aller dans ma chambre, suivie de près par M. Je sais que je suis méchante avec mon père mais je ne peux pas faire comme si de rien n'était. J'ai appris à vivre seule pendant deux ans alors qu'il revienne jouer son rôle de père, ça me fait bizarre. D'ailleurs j'ai qu'un exercice de math à faire, ce qui me prendra pas plus de dix minutes.

    Je sortis mes affaires de math sur mon enceinte et baissai un peu le volume puis débarrassai mon bureau de tout ce qu'il y avait dessus et sortis ma pochette à dessin ainsi que mes crayons de papier, ma gomme et mes feutres spéciaux pour manga.

    Je commençait alors a dessiner M qui était entrain de dormir sur mon lit.
    Lorsque mon père toqua à la porte une trentaine de minutes plus tard, je commençais tout juste a faire les ombres de mon dessin.
    - Oui ? Dis-je après avoir éteins ma musique.
    Il ouvrit la porte et resta debout devant l'entrée de la chambre n'osant pas rentrer dans mon intimité. Cependant, il scrutait chaque recoins de la pièce Ave ses yeux verts sombres. Elle avait beaucoup changé en deux ans.
    - C'est l'heure d'y aller.
    - Ok. Dis-je en me levant.
    Je le suivis ensuite dans les escaliers laissant M tout seul dans ma chambre. Après avoir mis nos chaussure et nos manteaux, nous sortîmes direction la voiture.
    Au bout de cinq minutes de trajet qui se passèrent dans un silence assez gênant, mon père de décida a perdre la parole.
    -Tu dessines depuis longtemps ?
    - Euh... Je sais pas, oui.
    - Et bien tu dessines très bien.
    -  Merci. Dis-je sans même le regarder, les yeux fixés sur le paysage qui défilait à travers la fenêtre, la tête collée contre celle-ci.
    Un silence assourdissant redit surface puis nous arrivâmes chez le psy et prîmes place dans la salle d'attente. Je commençais alors a jouer a des jeux sur mon portable.
    - C'est quoi ? Dit mon père, en se penchant un peu vers moi.
    - Un jeu. Dis-je sèchement.
    - Quoi comme jeux ?
    - C'est des enquêtes. Il y a des scènes de crimes, il faut trouver des indices, des suspects et ensuite réussir à identifier le criminel.
    - C'est nouveau ?
    - Non, ça a au moins un an.
    - D'accord.
    - Bonjour Darcy ! Dit "mon" psychologue en entrant dans la pièce tout souriant, espérant toujours de réussir à me faire parler un beau jour. A sa place, j'aurai déjà abandonné. D'ailleurs, ça m'aurait bien arrangé qu'il baisse les bras. Mais non, il est persuadé quand me égarant dans les yeux pendant des heures, je finirai par parler. Je trouve que sa technique ne marche pas très bien.
    -Bonjour. Répondis-je en lui serrant la main vu qu'il me la tendait mais beaucoup moins enthousiasme que lui.
    - Oh ! Vous êtes ? Demanda-t-il a mon père en s'apercevant de sa présence.
    -Mr Styles. Le père de Darcy. Répondis mon père.
    - Heureux de vous revoir. Désolé de ne pas vous avoir reconnu mais cela fait longtemps que nous ne nous sommes pas vu. Et puis vous avez beaucoup.... Changé.
    En effet mon père était devenu presque anorexique et ses cheveux tombait négligemment sur ses fines épaules. Il avait perdu ses belles bouclettes. Ses yeux vert émeraudes étaient limpide, comme recouverts d'une fine couche assombrissante due à la tristesse qu'il avait éprouvé durant les deux dernières années. Cela les rendait sombres et plus dure qu'avant. Et son style avec ses habits là ! N'en parlons pas.
    Ils se serrèrent la main.
    - Ce n'est rien ! Dit mon père en souriant.
    Son sourire ne semblait pas venir du cœur.
    - Voulez-vous bien rentrer avec nous pour que je vous parle un peu de votre fille ?
    - Oui, j'aimerais beaucoup si ça ne vous déranges pas.
    Nous entrâmes alors tous les trois  dans sa salle de travail, là où il accueillait ses patients. Les murs étaient brun-chocolat. Il y avait une armoire en acajou, une petite table basse noir au milieu de la pièce entourée de deux fauteuils bien moelleux qui se faisaient face. Une petite table avec un pot remplit de feutres et de crayons de couleurs, et des feuilles blanches destinées aux enfants qui se faisaient consulter. Et enfin, un grand bureau avec des centaines de dossiers et autres documents qui trônaient dessus. Une chaise roulante y faisait face à deux chaises stables.
    Mon père et moi primes place sur les deux chaises tandis que le vieil homme barbu se mit assis en face de nous.
    - Je vais vous montrer le dossier de Darcy. Dit l'homme.
    - Mais ce n'est pas sensé être confidentiel ? Demanda mon père.
    - Si, mais là c'est un cas spécial.
    Il chercha dans tous les dossiers et en ressortir un noir où était écrit en fines lettres dorées "Darcy Styles". Il l'ouvrit à la première page puis tourna les pages suivantes pour montrer à mon père que le dossier était vide. Celui-ci fut étonné et me regarda en fronçant les sourcils pis reporta son attention sur le psy.
    - Comment ça se fait qu'il soit complètement vide ? Demanda-t-il.
    - Et bien... Votre fille ne parle pas. Elle ne veut pas se livrer. Je pense qu'elle souffre énormément et qu'elle s'est donc formé une carapace de protection pour ne plus souffrir. La perte de sa mère la beaucoup affligée et comme vous n'être pas très présent pour elle à ce que j'ai compris, c'est comme si elle avait perdu ses deux parents. Malgré les apparences ce n'est encore qu'une enfant qui a besoin de ses parents. Comme vous êtes le seul qui lui reste, c'est de vous qu'elle a besoin. Mais cependant, elle est s'est renforcée, elle ne se fait plus de mal maintenant à ce que je peux constater. Je crois que c'est grâce à l'homme blond qui l'amène souvent, Niall Horan je crois. Dit le psy comme si je n'était pas là.
    Je déteste ce genre de discours. Surtout qu'il y a que de la vérité dans ce qu'il vient de dire.
    C'est ça qui m'énerve le plus, c'est si il a totalement raison. Comment peut-il connaître autant de choses sur moi alors que je ne lui ai jamais parlé ?
    - Je comprend mais je vais m'occuper d'elle maintenant dit mon père.
    - Bon et bien je crois que l'on va terminer cette séance pour aujourd'hui alors. Je pense que vous avez besoin de vous parler.
    - Oui, merci. Dit mon père.
    Nous nous dirigeables vers la sortie et au moment où il me sera la main, le psy me glissa à l'oreille :
    - Je sais tout ça car je suis observateur et que c'est mon métier de comprendre mes patients.
    Il avait répondu à la question que je me posais quelques minutes plus tôt sans que j’eus besoin de la lui poser. Je crois que je l'ai sous-estimé en fin de compte.
    Mon père et moi retournâmes dans la voiture et primes la direction de la maison.
    Il avait les sourcils froncés, les lèvres pincées et était concentré sur la route. Il paraissait énervé ou tracassé, je ne sais pas. Et était entrain de réfléchir.
    Mauvais signe....


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